Aujourd'hui

Aujourd'hui, deux personnes sont parties vers le Ciel.

J'ai appris ce matin le départ de Johanne, que j'avais découverte par son site Baby'o, fin 2007, et que j'ai pu lire tout au long de sa maladie. Elle s'en est allée, si jeune, terrassée par une leucémie, terrassée par une maladie . Elle, qui était d'un courage exemplaire, et qui avait le plus beau sourire de le blogosphère... Je me joins à son mari, ses parents, sa famille, qui lui ont apporté amour et soutien, jusqu'à la fin. Je prie pour ses jeunes enfants, qui ont perdu leur douce maman...

En fin d'après midi, j'ai appris le départ d'un membre de ma famille, emporté lui aussi par une longue agonie. Il avait connu, la guerre, les camps, les pires infâmies  et le bonheur d'une vie entourée par une famille aimante  ...  Mona, Francine, Fabienne, Philippe et Marc et les enfants, je me joins à votre prières, je me joins à votre douleur pour dire au revoir à Gabriel ...

Je souhaite terminer ce post, sur une prière pour  les personnes qui me sont chères, qui ne sont plus là, mais à qui je pense tout le temps.

A Mimi, la seconde femme de mon papa, qui est partie trop tôt et trop vite, à Mémé et Pépé, qui ont suivi leur fille, à Mami, partie il y'a deux ans cette année, mais dont la douleur est toujours aussi vive,  a Mémé Paulette, que je n'ai pas connu, a Papi, qui m'a laissé il y'a fort longtemps,  mais à qui je pense encore et toujours, a Géjounet, mon ami pour la vie emporté à 18 ans, qui reste dans mon coeur, et à Tati Jo, qui est partie cet été, et qui était une tante merveilleuse...

Voilà, je termine ce post un peu triste, sur la temporalité des sentiments que l'on éprouve pour les autres. Le temps passe, mais rien ni personne ne peut changer la douleur... elle s'atténue, elle diminue, mais l'absence de l'autre est insoutenable et insurmontable. Je crois qu'il n'y a pas mots assez fort pour décrire la sentiment que l'on éprouve à la perte d'un être aimé. Il faut l'apprivoiser et vivre avec. C'est pour cela, qu'il faut apprécier tous les moments, et prendre des petits bouts de bonheur quand ils se présentent à nous...